Le leadership remarquable qu’a maintes fois démontré Park Geun-hye fait à nouveau ses preuves quand le Grand Parti National, alors au pouvoir, est battu aux élections municipales partielles pour la mairie de Séoul, fin 2011. Fort mal en point, il n’a pas grand espoir quant à l’issue des scrutins législatif et présidentiel de l’année suivante.

Park Geun-hye accepte alors d’occuper le poste de présidente du Comité d’urgence. Au nom du parti, elle présente ses plus sincères excuses à la population dont les souffrances et besoins quotidiens n’ont pas été suffisamment pris en considération. Dès lors, elle engage une série de réformes audacieuses qui touchent aux structures même du parti.

Elle lui donne pour nouveau nom Saenuri, c’est-à-dire « du monde nouveau ». À sa tête, elle entreprend de le réformer en profondeur, notamment en plaçant à des postes importants des jeunes pleins de talent et ceux qui expriment des points de vue divergents, car il s’agit d’élargir l’éventail des tendances représentées par cette formation politique. Par la suite, celle-ci parviendra à s’accaparer 152 des 300 sièges de l’Assemblée nationale, où contre toute attente, elle dispose donc désormais d’une majorité.

La population a accordé sa confiance à Park Geun-hye devant la sincérité dont celle-ci a fait preuve envers elle et le sérieux avec lequel elle a introduit l’innovation et le changement dans le paysage politique du pays.

Surnommée la « princesse aux carnets » par ses concitoyens, la Présidente sait être à leur écoute et tient compte autant que possible de leurs propositions pour arrêter sa politique. Cette politique axée sur la réforme, la population et le dialogue direct avec celle-ci constitue le plus grand atout de Park Geun-hye et lui a attiré un large soutien.