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À propos de la Corée

Le prodigieux développement qu’a connu la Corée au cours de ces cinquante dernières années
a fait d’elle une nation moderne et dynamique, mais qui a su conserver sa culture traditionnelle jusqu’à nos jours.

La République de Corée est un petit État situé en Extrême-Orient. Elle se classe 109ème du monde par la superficie de son territoire, mais dans le domaine de l’économie, de l’art et de la culture, elle constitue aujourd’hui un important centre d’activité. Colonisée par le Japon au début du XXe siècle, puis précipitée dans un conflit armé (Guerre de Corée, 1950-53), elle n’en a pas moins réalisé plus tard une croissance économique étonnamment rapide dite « miracle du fleuve Han ».

Figurant aujourd’hui parmi les pays industrialisés, elle n’a rien à envier à ceux-ci dans ce domaine. Elle se classe même au premier rang mondial pour la production des semi-conducteurs, l’automobile, les chantiers navals, la sidérurgie et le secteur des TIC. Dans celui du sport, elle a accueilli les Jeux Olympiques de Séoul en 1988 et, aux côtés du Japon, la Coupe du monde de football en 2002. Son cinéma, ses feuilletons et sa musique se taillent un franc succès en Asie et au-delà, au point que l’on parle aujourd’hui de « Vague coréenne » à ce propos. En 2010, elle a été le premier pays asiatique à présider le G20 et à en organiser le Sommet, qui s’est tenu à Séoul.

Généralités


République de Corée (Corée du Sud)


Séoul (10,2 millions d’habitants) (2012)


Taegeukgi


Mugunghwa (Rose of Sharon)


won (1 dollar US = 1 127 wons) (2012)


Coréen (alphabet hangeul)

Population


50 950 000 (Corée du Sud, 2012)
* Ressortissants étrangers (dont résidents temporaires à
court terme) : 1,4 million
* Population des principales villes : Séoul (10,2 millions),
Busan (3,5 millions), Incheon (2,8 millions),
Daegu (2,5 millions), Daejeon (1,5 million),
Gwangju (1,5 million), Ulsan (1,1 million) (2012)


38,9 ans (2012)


25,5 millions (2012)


0,45% (2012)


Hommes : 77,7 ans ; femmes : 84,5 ans (2011)


Selon le recensement de la population réalisé en 2005,
la moitié des Coréens ont une religion.
Ils sont 10 726 463 à se réclamer du bouddhisme,
8 616 438 du protestantisme et 5 146 147 du catholicisme,
qui sont les trois principales confessions.

Institutions


République ; président élu au suffrage universel
direct pour cinq ans et non rééligible.
Séparation des pouvoirs exécutif, législatif
(Assemblée nationale unicamérale) et judiciaire


Park Geun-hye depuis 2013


19 ans


Présidentielles : tous les 5 ans
Législatives : tous les 4 ans
Régionales: tous les 4 ans.

Économie


1 129 milliards de dollars US (2012)
22 708 dollars US (2012)
Taux de croissance du PIB : 2,0% (2012)
Réserves en devises étrangères : 317 milliards de dollars US (2012)


548 milliards dollars US (2012)


520 milliards dollars US (2012)


Semi-conducteurs, automobiles, bateaux, électronique grand public,
téléphonie mobile, équipements,
acier, produits chimiques.

Le drapeau national : Taegeukgi

The National Flag - Taegeukg Le drapeau national coréen dit Taegeukgi se compose d’un cercle situé au milieu, le taegeuk, et aux quatre coins, des trigrammes du geon (ciel), du gon (terre), du gam (eau) et du ri (feu), l’ensemble se détachant sur un fond blanc.

Ce dernier est un emblème de clarté et de la pureté qui participe du caractère national de ce peuple épris de paix. Le cercle central du taegeuk symbolise l’harmonie du yin (bleu) et du yang (rouge). Il représente le mode de génération et d’expansion de l’univers par l’interaction de ces éléments contraires.

Les quatre trigrammes encadrant le taegeuk, respectivement appelés geon, gon, gam et ri, symbolisent l’interpénétration et la transformation du yin et du yang.

En association avec le taegeuk placé en leur centre, ils composent un emblème d’harmonie et de cohésion.


L’hymne national : l’Aegukga

L’hymne national de la République de Corée est l’Aegukga, dont le titre signifie « chant d’amour pour la patrie ». L’hymne national de la République de Corée est l’Aegukga, dont le titre signifie « chant d’amour pour la patrie ».

Dans les derniers temps du royaume de Joseon (1392-1910), qui furent marqués par la modernisation du pays, il en existait plusieurs versions qui différaient par la mélodie et les paroles. Un quotidien fondé en 1896, le Dongnip Sinmun, c’est-à-dire le journal de l’indépendance, reproduisit dans ses colonnes le texte de plusieurs d’entre elles. En revanche, on ne connaît pas avec précision la manière dont elles étaient mises en musique. Les chroniques historiques relatent qu’une fanfare militaire de style occidental existait sous le Grand empire coréen et qu’en 1902, elle interpréta l’Aegukga lors de plusieurs grandes cérémonies nationales.

Le compositeur coréen An Ik-tae, qui exerçait son art à l’étranger, déplorait que l’hymne national coréen emprunte des mélodies étrangères. En 1935, il se proposa donc de le remettre en musique et le Gouvernement provisoire d’alors s’empressa d’accepter cette nouvelle version. Ainsi, tandis que l’hymne national épousait cette mélodie hors des frontières, il conserva dans le pays celle de l’Auld Lang Syne, et ce, jusqu’à la libération de 1945.

Dès la proclamation de la République de Corée survenue trois ans plus tard, c’est la nouvelle version de l’Aegukga qui fut retenue pour les manifestations officielles. Dès lors, elle fut rapidement diffusée dans tout le pays et les manuels scolaires la reproduisirent dans leurs pages. Les pays étrangers se sont aussi familiarisés avec ce chant dans lequel ils reconnaissent immanquablement l’hymne national coréen.

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